Qui sommes-nous ?
Les stratégies de lutte contre la pauvreté, les politiques de coopération pour le développement des pays du Sud, le lot d'aides humanitaires et autres actions visant l'amélioration des conditions de vie des populations du Sud, ont à plusieurs reprises suscité notre incompréhension sur leur manque d'efficacité.
Une partie du monde a rêvé d'une société sans classes, une autre a pensé créer une grande classe moyenne; le fait est que, seul un faible pourcentage de la population mondiale dispose des richesses produites et la pauvreté s'enracine de plus en plus avec l'Afrique subsaharienne comme symbole.
Mais le monde a changé, le monde est de plus en plus globalisé, de plus en plus petit; aussi, nous nous sommes proposés de l'observer à travers les prismes de l'économie, de la conscience environnementale, de l'histoire, de l'actualité et de la technologie afin de le comprendre, autant que possible, et de construire un modèle, une méthode, contribuant à préparer un meilleur avenir pour l'Afrique et le reste du monde.
Comme expérimentation créatrice, nous nous sommes proposés d'identifier des projets visant la réhabilitation des infrastructures dont la réalisation nécessiterait le partenariat industriel afin de mettre en "mouvement" les entreprises du Sud et ainsi régénérer les forces productives de ce continent.
Lutter contre la pauvreté à travers la sauvegarde des infrastructures de production induisant la relance des entreprises africaines; tel est le programme qui a conduit à la création, le 21 juillet 2002, d'Afrique Développement et Avenir, ADA asbl en sigle.
Nous nous sommes lancés dans cette entreprise intellectuelle et nous en mesurons chaque jour la difficulté et la complexité.
Ainsi, il ne suffit pas d'associer une entreprise dans un projet d'infrastructure pour la relancer; il faut aussi, encourager, en son sein, la pratique d'une bonne gouvernance, la mise en place d'un capitalisme d'intérêt général.
Par ailleurs, dans les partenariats possibles, il n'est pas toujours facile de les rendre équitables.
L'Afrique étant multiple et complexe, l'association s'est engagée à développer une compétence interculturelle.